samedi 24 octobre 2015

Rennes: Le Raid intervient pour maîtriser un homme armé

Il était 5h50 quand la Police a reçu un appel d'un homme, reclus dans une chambre d'hôtel du centre ville, qui menaçait de se suicider. Arrivés sur place les officiers ont tenté d'établir le dialogue avec l'homme sans succès. Ce sont les menaces proférées à leur encontre et surtout le bruit de culasse d'une arme qui ont conduit les policiers à faire évacuer l'hôtel et à demander l'intervention du Raid.
Le négociateur du raid a, à son tour, tenté de raisonner le forcené avant de décider de l'intervention. L'interpellation s'est terminée vers 8h00 sans que personne ne soit blessé. Dans la chambre une arme de point de 9 mm a été retrouvée. L'homme, âgé de 33 ans, était défavorablement connu des services de police. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-le-raid-intervient-pour-maitriser-un-homme-arme-835939.html

dimanche 18 octobre 2015

«Serviable» mais «démotivée», la police inspire (toujours) «confiance» aux Français

Insoumis les Français ? Pas vraiment ! Selon un sondage à paraître ce dimanche et dévoilé ce samedi sur le site de Ouest France*, Les Français sont 47 % à partager un sentiment de confiance à l’évocation de la police, un score en hausse de 3 points par rapport à juin 2012 (44 %, contre 53 % en 1999).

Honnêteté perçue en fort recul

En réponse à cette même question, seules 6 % des personnes interrogées évoquent un sentiment d’hostilité à l’évocation de la police contre 15 % un sentiment de sympathie et 22 % de l’inquiétude.
62 % des Français voient aussi dans la police nationale un corps « serviable », qualificatif qui arrive devant « honnête » (57 %, mais en baisse de 10 points depuis 2012).
>> A lire aussi : Soupçons de viol au quai des Orfèvres: Une centaine de policiers soumis à un test ADN
Seules 38 % des personnes interrogées estiment que la police est « bien intégrée dans la vie des quartiers », soit une baisse de 17 points par rapport à 1999. 37 % des personnes interrogées pensent qu’elle « abuse de ses pouvoirs » (47 % pensent le contraire) et 27 % qu’elle est « raciste », contre 53 % à estimer qu’elle ne l’est pas.

Revendications entendues

« Dans le même temps, et en lien avec la mobilisation des policiers, 56 % des Français jugent la police nationale "démotivée" », relève l’Ifop.
« L’expression du ras-le-bol de cette profession, lassée d’interpeller des délinquants multirécidivistes que la justice relâcherait trop rapidement et se disant entravée dans son travail quotidien par des procédures administratives trop lourdes, a visiblement rencontré un écho dans la population », explique l’institut de sondage.
>> A lire aussi: On a compté les infractions commises par les policiers pendant leur manifestation
*Le sondage a été réalisé en ligne, du 14 au 16 octobre, auprès d’un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas)

http://www.20minutes.fr/societe/1711471-20151017-serviable-demotivee-police-inspire-toujours-confiance-francais

mercredi 14 octobre 2015

Les policiers commencent à se rassembler place Vendôme, Valls s'exprime

Les syndicats policiers commençaient à se rassembler mercredi devant le ministère de la Justice pour l'un des leurs grièvement blessé, un événement rarissime pour des forces de l'ordre "à bout". Le Premier ministre devrait faire des annonces cet après-midi.

Les syndicats policiers ont commencé à se rassembler mercredi devant le ministère de la Justice pour l'un des leurs grièvement blessé, un événement rarissime pour des forces de l'ordre "à bout", entre menace d'attentats et crise migratoire. Les syndicats, dont les responsables doivent s'exprimer sur place en début d'après-midi, entendent protester après que l'un des leurs a été grièvement blessé par un malfaiteur en cavale, lors d'une fusillade en Seine-Saint-Denis la semaine dernière, mais leurs doléances vont bien au-delà.  Face à la colère des policiers, le Premier ministre doit faire des annonces vers 14h. Par ailleurs, le président de la République recevra les syndicats de policiers et de magistrats la semaine prochaine.   
Les syndicats de policiers sont en colère depuis plusieurs semaines. "Les policiers, héros du mois de janvier" après les attentats "sont devenus les oubliés de la République", tonne Jean-Claude Delage pour Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix. Nicolas Comte, pour Unité-police SGP, évoque un "état de fatigue préoccupant". "Un ras-le-bol, une perte du sens du métier", renchérit Patrice Ribeiro de Synergie, deuxième syndicat d'officiers. Tous pointent une "explosion des violences", un "manque de moyens", des "missions peu claires", une "absence de réponses pénales" qui les conduit à appeler unanimement à se rassembler place Vendôme sous les fenêtres de Christiane Taubira et devant les tribunaux en province, ravivant la guerre police/justice.
Et les sollicitations ne risquent pas de diminuer dans les prochains mois, avec deux événements annonciateurs d'une sécurité maximale: la conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP21) au cours de laquelle les représentants de 195 pays sont attendus à Paris début décembre, et l'Euro-2016 de football (10 juin-10 juillet).
"Libération injustifiée"
Tentant d'apaiser ses troupes, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a prévenu mardi qu'il n'y avait rien à "gagner" à "opposer" police et justice. Le braqueur qui a blessé le policier en Seine-Saint-Denis était en cavale depuis qu'il n'était pas rentré d'une permission accordée en mai. "Il faut éviter les emportements et les amalgames et toutes propositions qui affaiblissent la relation entre la police et la justice", a-t-il insisté lors d'un discours devant les forces de l'ordre à l'Ecole militaire à Paris. "Je ne peux accepter que des policiers et des gendarmes puissent être atteints par des personnes qui devaient être en prison", a martelé le ministre de l'Intérieur.
  
Jugeant le lieu "trop emblématique" et "peu propice à un rassemblement de masse", les autorités ont demandé ce week-end, selon plusieurs sources proches du dossier, aux organisateurs de se rassembler ailleurs que place Vendôme. En 1983, une manifestation de quelque 1.500 policiers conspuant les ministres de gauche, devant le ministère de la Justice, après la mort de deux fonctionnaires tués par Action directe est restée dans les mémoires.
 

lundi 12 octobre 2015

Policiers d'élite à bout : ils vont aussi porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui

Epuisés par la surcharge de travail, les policiers d'élite du service de protection des personnalités ont prévu cette semaine de dénoncer les agissements de leur hiérarchie. Outre 1,3 million d'heures supplémentaires non rémunérées, ces fonctionnaires d'élite veulent porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui.
"Quand on est crevé, qu'on a pas dormi, qu'on est hyper-stressé, en hyper-vigilance constante, et qu'on conduit avec un armement, c'est une bombe à retardement ce service" : cette phrase de Laurent Franck Liénard, avocat des policiers du SDLP, décrit toute la détresse d'un corps d'élite. Celui du service de protection des personnalités (SDLP) qui a décidé de porter plainte pour les 1,3 million heures supplémentaires qui n'auraient pas été payées aux fonctionnaires. Cette plainte sera déposée cette semaine, révèle ce lundi martin BFMTV. Et elle sera déposée contre X pour heures supplémentaires non rémunérées donc, mais aussi "harcèlement moral" et "mise en danger de la vie d'autrui".
"C'est vrai que les attentats ont aggravé la situation parce qu'on a pris de nouvelles missions, parce que plein d'autres personnes sont menacées actuellement. On fait des journées de 10, 15, jusqu'à 18 heures d'affilée. On n'a quasiment plus de repos. Ça m'est arrivé de travailler 20 ou 25 jours à la suite", témoigne un policier sous couvert d'anonymat auprès de BFMTV.
En janvier, un policier s'était malencontreusement tiré dessus
Depuis près d'un an et demi en effet, les policiers du SDLP affirment ne plus pouvoir mener à bien leurs missions. Notamment à cause de la surcharge de travail : suite aux attentats de janvier, le nombre de personnalités à surveiller aurait sensiblement augmenté. En cumulant les heures de travail et  en enchaînant les missions de protection sans discontinuer, les policiers ne se sentiraient plus capables d'être en alerte maximal... ce qui pourrait avoir des répercussions sur leur vie : en janvier dernier, un policier chargé de la protection de l'imam de Drancy s'était tiré malencontreusement une balle dans la cuisse.
Basé à Paris, le service de protection doit assurer la sécurité des membres du Gouvernement, des hautes personnalités étrangères, et des personnalités françaises, "auxquelles en fonction des risques et menaces évalués par les services spécialisés et sur décision du ministre de l'Intérieur, il est accordé de telles mesures ", selon le site du ministère de l'Intérieur.
 

dimanche 11 octobre 2015

Deux fonctionnaires de police agressés samedi soir à Toulouse

Selon le syndicat policier SGP FO, deux jeunes fonctionnaires de police ont été agressés dans la nuit de samedi à dimanche, à Toulouse. Ils venaient de confondre les auteurs d'un vol à l'arraché et ont été pris à partie par des individus, rue de l'industrie.
Dans la nuit de samedi à dimanche, rue de l’Industrie à Toulouse, un élève-gardien et un adjoint de sécurité (hors service) ont assisté à un vol de téléphone à l'arraché. Selon le syndicat SGP FP, ils ont réussi à identifier et à maintenir sous surveillance les auteurs du délit, en attendant l'arrivée de la BAC (la brigade anti-criminalité).
Mais après l'arrestation des individus et le départ de leurs confrères, les deux jeunes fonctionnaires ont été violemment pris à parti par d'autres personnes ayant assisté à la scène.
Une nouvelle interpellation s'en serait suivie.

Unité SGP Police, qui dénonce ces agressions à répétition, appelle à une manifestation mercredi 14 octobre à 12 heures avec toutes les organisations syndicales, sous les fenêtres de la Ministre de la Justice à Paris.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/deux-fonctionnaires-de-police-agresses-samedi-soir-toulouse-827203.html