lundi 5 décembre 2016

Un policier sauve une femme de la noyade dans le canal du Midi à Toulouse

La victime était tombée dans le canal et ne réagissait plus quand le policier a sauté à l'eau
L'eau devait être glaciale mais il n'a pas hésité à y plonger. Alors qu'une femme avait chuté dans le canal du Midi devant un commissariat toulousain, un policier s'est jeté dans l'eau pour la secourir, samedi en fin d'après-midi, rapporte la Dépêche du Midi. En état d'hypothermie, la victime était en train de se noyer quand l'adjoint de sécurité a plongé pour la ramener vers la terre ferme. 
Interrogé par Europe 1, le policier a raconté avoir "essayé de lui donner des injonctions pour qu'elle se rapproche de nous. En voyant qu'elle ne réagissait pas, j'ai décidé d'aller à l'eau", qui, selon ses dires était "très, très froide". Il reste très modeste sur son geste. "On doit porter assistance et protéger, c'est ce que j'ai fait".
http://www.sudouest.fr/2016/12/05/un-policier-sauve-une-femme-de-la-noyade-dans-le-canal-du-midi-a-toulouse-2591360-5377.php

dimanche 4 décembre 2016

Des centaines de policiers manifestent dans toute la France

L'attaque au cocktail molotov d'une voiture de police à Viry-Châtillon, en octobre, suscite toujours la colère de la profession: plusieurs centaines de policiers ont une nouvelle fois manifesté samedi dans plusieurs villes de France
Ils étaient environ 350 à Lyon, 200 à Marseille, 150 à Bordeaux et quelques dizaines à Metz et Paris.

Viry-Châtillon: aucun auteur direct interpellé

En civil et en silence, certains arborant une cible dans le dos et portant des pancartes "SOS police en détresse" ou "policiers en colère", ils ont dénoncé les attaques dont ils sont victimes "quotidiennement".
Ces manifestations interviennent alors qu'aucun auteur direct de l'attaque de Viry-Châtillon n'a été interpellé, deux mois après les faits. Un seul mineur a été mis en examen ce samedi, et écroué. Il aurait participé à la confection des cocktails molotov utilisés lors de l’agression. Il a été "mis en examen pour complicité de tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique" et écroué, selon le procureur d’Évry, Éric Lallement.

"C'est tous les jours qu'on risque nos vies"

"La justice a décidé de bouger grâce au mouvement des policiers en colère, mais sans ça... Nous, c’est tous les jours qu’on risque nos vies, qu’on met en danger nos familles", explique un CRS de banlieue parisienne lors de la manifestation au Champ-de-Mars.
Le 8 octobre, une quinzaine d’agresseurs avaient incendié deux voitures de police, occupées par quatre agents en mission de surveillance à proximité d’un feu rouge d’un quartier sensible de la Grande Borne connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes.

L'un des policiers attaqués toujours hospitalisé

Deux policiers ont été très grièvement brûlés dont l’un, adjoint de sécurité de 28 ans, est toujours soigné à l’hôpital Saint-Louis à Paris, selon une source policière. Les deux autres policiers ont été plus légèrement touchés.
"On n’est pas des superhéros et avec les conditions de travail qu’on a aujourd’hui, notre but c’est juste de rentrer en vie à la maison", lâche un agent d’une brigade anticriminalité (BAC) de l’Essonne.

Commissariats insalubres, vieilles voitures 

"Les commissariats sont insalubres, les voitures sont vieilles avec des kilométrages énormes, les gilets pare-balles sont à remettre à jour", détaille à Lyon Sylvie, 42 ans, policière dans la Loire.
Pour tenter d’apaiser la colère, Bernard Cazeneuve a annoncé une enveloppe de 250 millions d’euros notamment de nouveaux matériels et véhicules. Un projet de loi sur la légitime défense, censé aligner les règles d’usage des armes des policiers sur celles, plus souples, des gendarmes, est attendu au conseil des ministres du 21 décembre puis au Parlement en janvier.

Manifestation nationale le 13 décembre

Mais la grogne a repris fin novembre, et de nouvelles revendications ont émergé, concernant cette fois la complexité et la lourdeur des procédures, notamment au cours de la garde à vue. Un millier de policiers ont ainsi demandé le retrait de leur habilitation d’officiers de police judiciaire, un geste de protestation surtout symbolique.
Une "manifestation nationale de policiers en colère" est annoncée pour le 13 décembre.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/12/03/des-centaines-de-policiers-manifestent-dans-toute-la-france

Voiture à l’eau : les policiers sauvent une femme et son passager

À hauteur du pont François-Mitterrand, à la limite des communes d’Audincourt et de Valentigney, le Doubs est peu profond. Mais de nuit, par des températures négatives, quand l’eau s’engouffre dans un véhicule, le choc doit être terrible. « La conductrice hurlait. Elle faisait une crise d’hystérie. Sans l’intervention des collègues, les conséquences auraient été dramatiques », souligne le capitaine Catherine Péroni, chef de la Sûreté urbaine à Montbéliard.

Victimes en hypothermie

Il est minuit trente, ce samedi. Une voiture, qui circule rue des Graviers à Valentigney, bascule dans le Doubs. Elle a pulvérisé deux garde-corps sur une dizaine de mètres et un panneau de circulation. L’avant de la 207 est déjà immergé. « Une patrouille se trouvait à proximité. Elle a foncé vers le lieu de l’accident », ajoute l’officier. Les trois fonctionnaires, sur place, voient la voiture mais aussi des vêtements et un sac qui flottent. N’écoutant que leur courage, les agents se jettent dans l’eau glacée (un escalier se trouve à proximité) et tentent, en vain, d’ouvrir la portière « conducteur ». Ils réussissent cependant à débloquer une porte à l’arrière et à sauver l’automobiliste épouvantée, en hypothermie. « L’un des gardiens a ramené la victime jusqu’au rivage où elle a été prise en charge par les pompiers », précise le capitaine Péroni. L’équipage est vite rejoint par quatre autres policiers. À force de manœuvres, ils débloquent la porte du passager avant et extraient un homme de l’habitacle, conscient, également en hypothermie. L’Erbatonne de 22 ans et le Boroillot de 24 ans ont été transportés à l’hôpital d’où ils sont ressortis ce samedi matin. Concernant l’automobiliste, les premiers contrôles d’alcoolémie se sont révélés positifs. Le taux exact de son imprégnation n’est pas encore connu.
http://www.estrepublicain.fr/

samedi 26 novembre 2016

Toulouse: une centaine de policiers manifestent

Une centaine de policiers ont manifesté cet après-midi à Toulouse pour exprimer leur "colère", plus d'un mois après le début d'un mouvement de grogne au sein de la police.
"Policiers en colère, citoyens avec nous", ont scandé les manifestants, qui ont sillonné les rues du centre-ville à l'appel du Collectif libre et indépendant de la police 31 (CLIP 31).
Ce collectif, qui veut affirmer son indépendance vis-à-vis des syndicats, a déposé ses statuts vendredi à la préfecture de Haute-Garonne à Toulouse, selon une source policière. Partis du quartier de Saint-Cyprien, les policiers ont rejoint la place du Capitole et terminé leur parcours devant le Monument aux morts. Au départ, au milieu et à l'arrivée du parcours, ils ont entonné la Marseillaise, selon la même source.
Le mouvement de grogne des policiers, qui avait démarré le 17 octobre sur les Champs-Élysées après l'attaque le 8 octobre de quatre policiers au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne), s'est essoufflé à partir de la mi-novembre
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Directeur Police Nationale pris à partie par des policiers / Evry (91) - France 19 octobre 2016

vendredi 25 novembre 2016

Paris: 200 policiers "en colère" défilent à nouveau sur les Champs-Elysées

Policiers en colère : sifflets et sirène au centre de Strasbourg


Policiers en colère : manifestation à Strasbourg par dna_web 70 à 80 personnes ont défilé au centre ville à Strasbourg, ce soir à 21h45, notamment rue des Juifs, au son d'une sirène, de sifflets et au cri de "policiers en colère". Parmi ces hommes et ces femmes, certains portaient un brassard "police". Le cortège était également accompagné de sapeurs-pompiers. Il s'agit d'une nouvelle manifestation de policiers en colère, dont le mouvement a débuté après l’agression aux cocktails Molotov de quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne) début octobre.

http://www.dna.fr/actualite/2016/11/24/manifestation-au-centre-de-strasbourg-on-son-des-sifflets-et-d-une-sirene

jeudi 24 novembre 2016

Narbonne: le conducteur d’un quad blesse un policier et sème la panique en centre-ville

Mardi dernier, vers 16 heures, le Centre superviseur de la ville, alerte une patrouille de policiers municipaux qu’un homme circule au guidon d’un quad, sans casque, rue Emile-Zola, et de plus, en sens interdit.
Le chauffard continue à vive allure en direction de la rue de l’Ancien-Port-des-Catalans. Une patrouille tente alors de l’intercepter sans succès. Le conducteur du deux-roues fonce et prend la direction du Palais de Justice. Alors que les policiers s’approchent du pilote, ce dernier percute un fonctionnaire et roule sur l’un de ses pieds puis remet les gaz.
  • Plusieurs voitures endommagées
Quatre patrouilles sont alors mobilisées pour tenter d’intercepter le chauffard qui prend tous les risques. Il percute dans sa fuite plusieurs véhicules en stationnement, manque d’accrocher plusieurs passants… Rue Fabre-d’Eglantine, enfin, les policiers municipaux parviennent enfin à le stopper. Mais le jeune homme, âgé de 21 ans, ne l’entend pas ainsi, il abandonne son engin et part en courant.
Il n’ira pas très loin et sera enfin immobilisé puis livré à la police nationale au commissariat où il a été placé en garde à vue. Il s’avère que le quad n’était pas équipé pour circuler sur la voie publique et que le jeune homme cumule de nombreuses infractions dont il devra répondre devant la justice quant au policier municipal blessé, il a eu un arrêt de travail de trois jours.
http://www.lindependant.fr/2016/11/23/narbonne-le-conducteur-d-un-quad-blesse-un-policier-et-seme-la-panique-en-centre-ville,2278199.php

mercredi 23 novembre 2016

Les épouses des policiers fauchés sur le périphérique demandent justice

Le procès du chauffard ayant tué deux policiers sur le périphérique en 2013 s’est ouvert à Paris.

Le procès du chauffard a tué deux policiers âgés de 32 et 40 ans en percutant leur voiture sur le périphérique parisien en 2013 s'est ouvert devant la cour d'assises de Paris, en présence des familles et collègues des victimes. Ivre et sans permis lorsqu’il avait percuté les deux fonctionnaires de police lors d’une course poursuite, le suspect risque une peine de 20 ans d'emprisonnement.

Les épouses des deux victimes étaient présentes à l’audience ce matin. Céline et Aurélie espèrent que la justice saura se montrer à la hauteur du délit. "Le mot multirécidiviste ne devrait pas exister", explique la première. "Je voudrais que ça serve pour nos policiers, parce qu’ils ne font pas ce métier-là pour être tué", ajoute la seconde.

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers

Charente : recherché, il fonce sur la voiture des policiers et blesse quatre agents

Les faits se sont déroulés dimanche soir à Angoulême. L'homme a été interpellé lundi à Cognac
Le tribunal correctionnel d'Angoulême se penchera dès jeudi après-midi sur le cas de cet individu de 30 ans, particulièrement connu des services de police. Recherché pour une exécution de peine, il est repéré, dans les rues d'Angoulême, par la brigade anticriminalité (Bac) dimanche soir vers 23 heures au volant d'une Polo alors qu'il n'a plus le permis.
Les policiers décident d'intervenir quand il se gare dans une impasse à proximité de son domicile familial. Les fonctionnaires se stationnent derrière son véhicule et déclenchent le gyrophare et le deux tons pour prévenir de leur présence. L'homme ne se démonte pas, enclenche la marche arrière et percute très violemment la voiture des policiers, blessant au passage quatre agents. Tous ont reçu une interruption totale de travail de quatre jours.
Il faut attendre lundi pour que la police de Cognac repère la voiture incriminée aux abords du domicile de la petite amie situé dans la sous-préfecture charentaise.C'est chez elle qu'il a été interpellé et de manière plutôt musclée puisque l'usage du taser a été nécessaire.
http://www.sudouest.fr/2016/11/22/charente-recherche-il-fonce-sur-la-voiture-des-policiers-et-blesse-quatre-agents-2576966-813.php

mardi 22 novembre 2016

Sur le pas de tir avec les hommes du Raid

Journée de routine au Raid. Dans les environs de Strasbourg, l’équipe répète inlassablement ses techniques de pénétration. Dans un décor digne de Tchernobyl, ancien bâtiment militaire bouffé par l’humidité, leur lourd bouclier au bras, pistolet au point, les policiers enfilent un labyrinthe de couloirs et de pièces aux cloisons sans cesse transformées. Ils surgissent dans chaque pièce et recoin qui se présente à eux dans un ballet très élaboré, se couvrant les uns les autres. Chaque scène est ensuite disséquée, commentée… « C’est essentiel, souffle le commandant Freddy. Un bon opérateur du Raid, au-delà de la forme physique, c’est quelqu’un qui a une vision du terrain, une capacité d’initiative, un sens policier… »
« Les vrais anges gardiens du quotidien ce sont les collègues de la police urbaine »
Question de sécurité. « Une fois que la porte s’ouvre, c’est l’inconnu, ajoute Virgil. On ne peut compter que sur les copains. On essaie toujours d’avoir les plans avant d’entrer mais il y a trop de surprises possibles. Même à 6 h du matin, celui qu’on vient chercher peut être debout prêt à riposter. Ces gestes tactiques constamment répétés constituent notre meilleur blindage ! » Les copains sont beaucoup plus que des collègues, une famille idéale dont la cohésion doit être sans faille. « On est dedans ou pas », souligne leur commandant. Le groupe passe avant tout. L’osmose de ses membres doit être parfaite.
Forcené, prise d’otage, assistance de groupes d’enquêtes lors de l’interpellation d’individus potentiellement dangereux, les hommes et femmes du Raid vivent pour l’adrénaline. Ils ne sont pas pour autant des têtes brûlées : « Un opérateur doit posséder un grand équilibre physique et psychologique, on n’accepte pas les chiens fous », souligne le commandant Freddy qui, à corps d’élite, préfère le terme de « service spécialisé. Face à un conflit familial, l’élite c’est police secours pas nous. Les vrais anges gardiens du quotidien ce sont les collègues de la police urbaine, nous, on est le dernier recours. »
La journée se poursuit au stand de tir, sous le regard écarquillé d’un groupe de jeunes CRS en formation. « C’est le meilleur des meilleurs des meilleurs », s’extasie l’un d’eux. Pour autant, Fouilloux, Looping ou Père Noël ne friment pas sur le pas de tir.
Chaque séquence est imaginée pour placer l’opérateur en situation de stress, de déséquilibre. En opération, chaque homme aura au minimum une trentaine de kilos sur le dos, plus un casque de 5 kilos, un bouclier de 15 kilos au bras. De quoi arrêter une balle perforante mais pas de remplacer la lucidité de celui qui le porte.
« Le maître mot, c’est le contrôle. Quand on est appelé, un premier groupe de quatre part dans les dix minutes, suivi du reste de l’astreinte dans le délai d’une demi-heure. » Effraction, opérateur, tireur de haute précision, comme un couteau suisse, le bloc du Raid fait alors parler ces mois d’entraînement. « Notre boulot, c’est trouver la solution le plus rapidement possible au problème posé. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/11/22/sur-le-pas-de-tir-avec-les-hommes-du-raid

lundi 21 novembre 2016

Wattrelos : un fonctionnaire de police sauve un bébé en détresse respiratoire

Sur la commune de Wattrelos, le vendredi 18 novembre, un fonctionnaire de police a porté secours à une famille dont le bébé était en détresse respiratoire.
Des fonctionnaires de police qui passaient en voiture au niveau de la rue Georges Philippot à Wattrelos le vendredi 18 novembre ont remarqué un couple en détresse sur le bord de la route. Leur bébé âgé de 11 mois était en détresse respiratoire.
Après avoir calmé les parents, l'un des policiers a pris en charge l'enfant en effectuant les gestes de premiers secours.

Grâce aux compressions thoraciques effectuées et aux insufflations, il a réussi à libérer les voies respiratoires du bébé qui a ensuite retrouvé une respiration normale.

Le petit et ses parents ont ensuite été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés au centre hospitalier Victor Provo de Roubaix. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord/lille-metropole/wattrelos

Le RAID prend ses quartiers à Toulouse

Pour la première fois, une unité du Raid de la police nationale prend ses quartiers à Toulouse. Vingt-cinq membres de ces hommes en noir viennent de s'installer dans leurs nouveaux locaux.
Spécialistes des interventions en milieu clos, les policiers du Raid (recherche, assistance, intervention, dissuasion), sont désormais installés à Toulouse.
Cette unité d'élite de la direction générale de la police nationale, créée en 1985, vient de prendre possession de ses nouveaux quartiers basés en périphérie toulousaine. Une arrivée très discrète pour des raisons de sécurité qui constitue une première pour 25 de ces membres surentraînés aux techniques d'intervention sensibles.
Jusqu'ici, l'unité du Raid arrivait de Bordeaux. Une route que ces hommes en noir connaissent bien puisqu'ils se rendaient dans la Ville rose très fréquemment pour déloger des forcenés ou maîtriser des individus retranchés et armés. Face à une recrudescence de ce type de faits après l'affaire Merah et à la montée des risques d'attentats, responsables de la sécurité publique et syndicats de tout bord, ont clairement appelé de leurs vœux la venue de ces supers policiers. Avec un volume de délinquance nettement supérieur à celui de Bordeaux pour des effectifs de police moindre (250 policiers en moins selon les syndicats), Toulouse s'enrichit d'une véritable force opérationnelle capable de se projeter très vite sur des événements intra-muros. Un temps d'intervention de 10 à 15 minutes contre 2 heures auparavant… Le Raid venait renforcer les dispositifs d'intervention en novembre 2015, à Toulouse, au début des perquisitions administratives lors de l'instauration de l'état d'urgence, après les attentats terroristes parisiens.
Recrutés en interne au sein même du Raid basé à Brièvre dans l'Essonne, ou dans le cadre d'un recrutement spécial, ces 25 policiers sont désormais dans leur starting-block. «La présence du Raid s'impose ici au regard de l'activité et des risques liés à la radicalisation qui existe dans certains quartiers toulousains», poursuit Christophe Rouget, chargé de communication du SCSI-CFDT, le syndicat des officiers de police qui avait réclamé à cor et à cri la présence de cette unité à Toulouse. Arrestation des chefs d'Action Directe en 1987, intervention contre les islamistes du GIA à Roubaix en 1996, traque d'Yvan Colonna dans le maquis corse en 2003, assaut contre Merah à Toulouse en 2012, traque menée après Charlie Hebdo… tels sont les principaux faits d'armes du Raid ces dernières années.
La présence des unités d'intervention s'intensifie à différents niveaux. Le Raid vient compléter un dispositif richement garni avec le travail des BAC (brigade anticriminalité) et de la BRI (brigade de recherches et d'intervention) de la police judiciaire.
Côté gendarmerie, la présence d'une antenne GIGN à Toulouse vient compléter le maillage dans un contexte où la menace terroriste n'a jamais été aussi forte.

Office de la délinquance

Une antenne décentralisée de l'office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLCDI) sera opérationnelle à Toulouse dès le début de l'année 2017. Une douzaine de gendarmes et trois policiers devraient faire partie intégrante de cette cellule délocalisée. Toulouse a été choisie avec Nancy, Rennes et Lyon pour traiter les gros dossiers de bande organisée en matière de cambriolages.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html

Violences : deux policiers à l'hôpital

Deux fractures du nez dont une avec déplacement, une arcade ouverte, un doigt cassé… Le bilan médical d'une intervention a priori anodine est lourd pour deux policiers de la brigade spécialisée de terrain, la BST centre. Samedi vers 23 h 40, ces fonctionnaires ont rejoint un équipage de la police municipale qui avait interpellé un individu totalement saoul, boulevard de Strasbourg, à Toulouse. Cet homme devait être placé en cellule de dégrisement, au commissariat central. Seulement quand les policiers l'ont fait monter à bord de leur voiture, l'individu s'est soudain excité, devenant très violent. Il a donné de nombreux coups, blessant les deux policiers avant d'être finalement maîtrisé. Placé en dégrisement puis en garde à vue, le suspect devrait être poursuivi pour violence sur personnes dépositaires de l'autorité publique
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html