samedi 24 octobre 2015

Rennes: Le Raid intervient pour maîtriser un homme armé

Il était 5h50 quand la Police a reçu un appel d'un homme, reclus dans une chambre d'hôtel du centre ville, qui menaçait de se suicider. Arrivés sur place les officiers ont tenté d'établir le dialogue avec l'homme sans succès. Ce sont les menaces proférées à leur encontre et surtout le bruit de culasse d'une arme qui ont conduit les policiers à faire évacuer l'hôtel et à demander l'intervention du Raid.
Le négociateur du raid a, à son tour, tenté de raisonner le forcené avant de décider de l'intervention. L'interpellation s'est terminée vers 8h00 sans que personne ne soit blessé. Dans la chambre une arme de point de 9 mm a été retrouvée. L'homme, âgé de 33 ans, était défavorablement connu des services de police. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-le-raid-intervient-pour-maitriser-un-homme-arme-835939.html

dimanche 18 octobre 2015

«Serviable» mais «démotivée», la police inspire (toujours) «confiance» aux Français

Insoumis les Français ? Pas vraiment ! Selon un sondage à paraître ce dimanche et dévoilé ce samedi sur le site de Ouest France*, Les Français sont 47 % à partager un sentiment de confiance à l’évocation de la police, un score en hausse de 3 points par rapport à juin 2012 (44 %, contre 53 % en 1999).

Honnêteté perçue en fort recul

En réponse à cette même question, seules 6 % des personnes interrogées évoquent un sentiment d’hostilité à l’évocation de la police contre 15 % un sentiment de sympathie et 22 % de l’inquiétude.
62 % des Français voient aussi dans la police nationale un corps « serviable », qualificatif qui arrive devant « honnête » (57 %, mais en baisse de 10 points depuis 2012).
>> A lire aussi : Soupçons de viol au quai des Orfèvres: Une centaine de policiers soumis à un test ADN
Seules 38 % des personnes interrogées estiment que la police est « bien intégrée dans la vie des quartiers », soit une baisse de 17 points par rapport à 1999. 37 % des personnes interrogées pensent qu’elle « abuse de ses pouvoirs » (47 % pensent le contraire) et 27 % qu’elle est « raciste », contre 53 % à estimer qu’elle ne l’est pas.

Revendications entendues

« Dans le même temps, et en lien avec la mobilisation des policiers, 56 % des Français jugent la police nationale "démotivée" », relève l’Ifop.
« L’expression du ras-le-bol de cette profession, lassée d’interpeller des délinquants multirécidivistes que la justice relâcherait trop rapidement et se disant entravée dans son travail quotidien par des procédures administratives trop lourdes, a visiblement rencontré un écho dans la population », explique l’institut de sondage.
>> A lire aussi: On a compté les infractions commises par les policiers pendant leur manifestation
*Le sondage a été réalisé en ligne, du 14 au 16 octobre, auprès d’un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas)

http://www.20minutes.fr/societe/1711471-20151017-serviable-demotivee-police-inspire-toujours-confiance-francais

mercredi 14 octobre 2015

Les policiers commencent à se rassembler place Vendôme, Valls s'exprime

Les syndicats policiers commençaient à se rassembler mercredi devant le ministère de la Justice pour l'un des leurs grièvement blessé, un événement rarissime pour des forces de l'ordre "à bout". Le Premier ministre devrait faire des annonces cet après-midi.

Les syndicats policiers ont commencé à se rassembler mercredi devant le ministère de la Justice pour l'un des leurs grièvement blessé, un événement rarissime pour des forces de l'ordre "à bout", entre menace d'attentats et crise migratoire. Les syndicats, dont les responsables doivent s'exprimer sur place en début d'après-midi, entendent protester après que l'un des leurs a été grièvement blessé par un malfaiteur en cavale, lors d'une fusillade en Seine-Saint-Denis la semaine dernière, mais leurs doléances vont bien au-delà.  Face à la colère des policiers, le Premier ministre doit faire des annonces vers 14h. Par ailleurs, le président de la République recevra les syndicats de policiers et de magistrats la semaine prochaine.   
Les syndicats de policiers sont en colère depuis plusieurs semaines. "Les policiers, héros du mois de janvier" après les attentats "sont devenus les oubliés de la République", tonne Jean-Claude Delage pour Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix. Nicolas Comte, pour Unité-police SGP, évoque un "état de fatigue préoccupant". "Un ras-le-bol, une perte du sens du métier", renchérit Patrice Ribeiro de Synergie, deuxième syndicat d'officiers. Tous pointent une "explosion des violences", un "manque de moyens", des "missions peu claires", une "absence de réponses pénales" qui les conduit à appeler unanimement à se rassembler place Vendôme sous les fenêtres de Christiane Taubira et devant les tribunaux en province, ravivant la guerre police/justice.
Et les sollicitations ne risquent pas de diminuer dans les prochains mois, avec deux événements annonciateurs d'une sécurité maximale: la conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP21) au cours de laquelle les représentants de 195 pays sont attendus à Paris début décembre, et l'Euro-2016 de football (10 juin-10 juillet).
"Libération injustifiée"
Tentant d'apaiser ses troupes, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a prévenu mardi qu'il n'y avait rien à "gagner" à "opposer" police et justice. Le braqueur qui a blessé le policier en Seine-Saint-Denis était en cavale depuis qu'il n'était pas rentré d'une permission accordée en mai. "Il faut éviter les emportements et les amalgames et toutes propositions qui affaiblissent la relation entre la police et la justice", a-t-il insisté lors d'un discours devant les forces de l'ordre à l'Ecole militaire à Paris. "Je ne peux accepter que des policiers et des gendarmes puissent être atteints par des personnes qui devaient être en prison", a martelé le ministre de l'Intérieur.
  
Jugeant le lieu "trop emblématique" et "peu propice à un rassemblement de masse", les autorités ont demandé ce week-end, selon plusieurs sources proches du dossier, aux organisateurs de se rassembler ailleurs que place Vendôme. En 1983, une manifestation de quelque 1.500 policiers conspuant les ministres de gauche, devant le ministère de la Justice, après la mort de deux fonctionnaires tués par Action directe est restée dans les mémoires.
 

lundi 12 octobre 2015

Policiers d'élite à bout : ils vont aussi porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui

Epuisés par la surcharge de travail, les policiers d'élite du service de protection des personnalités ont prévu cette semaine de dénoncer les agissements de leur hiérarchie. Outre 1,3 million d'heures supplémentaires non rémunérées, ces fonctionnaires d'élite veulent porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui.
"Quand on est crevé, qu'on a pas dormi, qu'on est hyper-stressé, en hyper-vigilance constante, et qu'on conduit avec un armement, c'est une bombe à retardement ce service" : cette phrase de Laurent Franck Liénard, avocat des policiers du SDLP, décrit toute la détresse d'un corps d'élite. Celui du service de protection des personnalités (SDLP) qui a décidé de porter plainte pour les 1,3 million heures supplémentaires qui n'auraient pas été payées aux fonctionnaires. Cette plainte sera déposée cette semaine, révèle ce lundi martin BFMTV. Et elle sera déposée contre X pour heures supplémentaires non rémunérées donc, mais aussi "harcèlement moral" et "mise en danger de la vie d'autrui".
"C'est vrai que les attentats ont aggravé la situation parce qu'on a pris de nouvelles missions, parce que plein d'autres personnes sont menacées actuellement. On fait des journées de 10, 15, jusqu'à 18 heures d'affilée. On n'a quasiment plus de repos. Ça m'est arrivé de travailler 20 ou 25 jours à la suite", témoigne un policier sous couvert d'anonymat auprès de BFMTV.
En janvier, un policier s'était malencontreusement tiré dessus
Depuis près d'un an et demi en effet, les policiers du SDLP affirment ne plus pouvoir mener à bien leurs missions. Notamment à cause de la surcharge de travail : suite aux attentats de janvier, le nombre de personnalités à surveiller aurait sensiblement augmenté. En cumulant les heures de travail et  en enchaînant les missions de protection sans discontinuer, les policiers ne se sentiraient plus capables d'être en alerte maximal... ce qui pourrait avoir des répercussions sur leur vie : en janvier dernier, un policier chargé de la protection de l'imam de Drancy s'était tiré malencontreusement une balle dans la cuisse.
Basé à Paris, le service de protection doit assurer la sécurité des membres du Gouvernement, des hautes personnalités étrangères, et des personnalités françaises, "auxquelles en fonction des risques et menaces évalués par les services spécialisés et sur décision du ministre de l'Intérieur, il est accordé de telles mesures ", selon le site du ministère de l'Intérieur.
 

dimanche 11 octobre 2015

Deux fonctionnaires de police agressés samedi soir à Toulouse

Selon le syndicat policier SGP FO, deux jeunes fonctionnaires de police ont été agressés dans la nuit de samedi à dimanche, à Toulouse. Ils venaient de confondre les auteurs d'un vol à l'arraché et ont été pris à partie par des individus, rue de l'industrie.
Dans la nuit de samedi à dimanche, rue de l’Industrie à Toulouse, un élève-gardien et un adjoint de sécurité (hors service) ont assisté à un vol de téléphone à l'arraché. Selon le syndicat SGP FP, ils ont réussi à identifier et à maintenir sous surveillance les auteurs du délit, en attendant l'arrivée de la BAC (la brigade anti-criminalité).
Mais après l'arrestation des individus et le départ de leurs confrères, les deux jeunes fonctionnaires ont été violemment pris à parti par d'autres personnes ayant assisté à la scène.
Une nouvelle interpellation s'en serait suivie.

Unité SGP Police, qui dénonce ces agressions à répétition, appelle à une manifestation mercredi 14 octobre à 12 heures avec toutes les organisations syndicales, sous les fenêtres de la Ministre de la Justice à Paris.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/deux-fonctionnaires-de-police-agresses-samedi-soir-toulouse-827203.html

samedi 26 septembre 2015

Mont-de-Marsan : un policier blessé en tentant de maîtriser un déficient mental

Ce vendredi matin, le jeune homme de 24 ans, habitué de l'hôpital Sainte-Anne, a menacé le personnel de l'Union départementale des associations familiales avec une barre de fer avant d'être arrêté
Ce vendredi matin, vers 11h30, un déficient mental de 24 ans a menacé avec une barre de fer le personnel de l'Union départementale des associations familiales (Udaf) qui assure sa curatelle.
Arrivés sur les lieux, rue Renée-Darriet, sur le site de l'ancienne caserne Bosquet, derrière la Médiathèque du Marsan, les policiers du commissariat montois sont tombés sur un homme très énervé.
L'un des policiers qui a tenté de maîtriser le jeune homme, toujours muni de sa barre de fer, dissimulée dans son pantalon, a lourdement chuté au sol. Blessé aux cervicales, il a été transporté au centre hospitalier d'où il est ressorti au bout de deux heures et avec trois jours d'interruption temporaire de travail.
Placé en garde à vue, le jeune homme a rapidement été interné à l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne qu'il fréquente d'ailleurs régulièrement. Mercredi soir, il y était encore. Il y avait déjà menacé des personnels, toujours avec une barre de fer
http://www.sudouest.fr/2015/09/25/mont-de-marsan-un-policier-blesse-en-tentant-de-maitrise-un-deficient-mental-2135432-3452.php

jeudi 24 septembre 2015

L'inquiétant profil d'un homme armé, interpellé et prêt à se «faire sauter»

Un homme d'une vingtaine d'années armé d'un pistolet automatique et vêtu d'un gilet pare-balles a été arrêté, hier matin, quartier Reynerie à Toulouse. Il invoquait «Allah» et tenait des propos incohérents.
Quelles étaient ses réelles motivations ? Hier matin, les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) du Mirail interpellent, vers 9 h 30, un homme d'une vingtaine d'années armé d'un pistolet automatique, marchant pieds nus et vêtu d'un gilet pare-balles couleur sable. Au cinquième étage d'un immeuble de l'avenue Winston-Churchill, quartier Reynerie, cet homme vient de briser des vitres. Il croise une femme dans les parties communes de l'immeuble qu'il braque avec son arme. Affolée, la résidente prend la fuite et se réfugie chez elle. L'inconnu armé cogne à sa porte.

Imprécis

Alertés, les policiers de la BST arrivent sur les lieux et font face au braqueur. Avec sang-froid et détermination, les policiers parviennent à désarmer le récalcitrant qui est aussitôt remis entre les mains de la Bac. Le suspect était en possession d'un pistolet automatique 9 mm, arme de poing approvisionnée de huit cartouches. Connu des services de police pour des affaires de violence, cet homme originaire de la région de Dunkerque a été rapidement placé en garde à vue. Face aux premiers policiers, il tient des propos incohérents, invoque «Allah» et aurait indiqué vouloir se «faire sauter». Dans le flot de ces déclarations à la fois imprécises, confuses et troublantes, des bouts de phrases insignifiantes laissent les enquêteurs perplexes. Au regard du profil de cet homme inquiétant et interpellé en possession d'un vrai pistolet automatique, le parquet a saisi le SRPJ de Toulouse pour poursuivre les investigations. Une expertise psychologique devrait permettre aux enquêteurs d'y voir plus clair. Le suspect n'aurait pas donné de précisions sur l'origine de l'arme et de son gilet pare-balles. Aucun explosif n'a été retrouvé sur cet homme dont la véritable dangerosité restait encore à établir. «Sa garde à vue a été prolongée», a indiqué, hier, le parquet.

«Sang froid des policiers»

L'interpellation d'hier matin a suscité de vives réactions syndicales. «Le bureau départemental Alliance Police Nationale tient à souligner le sang-froid et le professionnalisme des fonctionnaires de police intervenants qui ont pu maîtriser sans dommages cette personne représentant une réelle menace tant pour les policiers que pour le public. Alliance réaffirme la nécessité de renforcer de façon significative les services de police de l'agglomération toulousaine, en moyens et en effectifs !» De son côté, Unité SGP FO-Police souligne lui aussi «le professionnalisme de l'équipage intervenant qui a permis de maîtriser et neutraliser l'individu, lequel était bien porteur d'une arme pistolet automatique 9 mm avec munitions, et équipé également d'un gilet pare-balles.
Unité SGP Police salue la technicité et la réactivité des fonctionnaires de police lesquels affrontent les situations les plus atypiques et dangereuses avec sang-froid.»

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/24/2183665-inquietant-profil-homme-arme-interpelle-pret-faire-sauter.html

mercredi 23 septembre 2015

Les policiers mettent fin à un réseau de faux billets

Les fins limiers de la brigade financière de la brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat de Castres ont encore une fois eu du flair. Ils viennent de démanteler un réseau local qui écoulait de la fausse monnaie dans la sous-préfecture tarnaise. Deux hommes ont été mis en examen et écroués.
C'est une série de plaintes de commerçants castrais au cours du premier semestre qui a attiré l'attention des policiers. Des gérants de petits commerces essentiellement venaient en effet signaler avoir retrouvé quelques faux billets de 20 et 50 € dans leur caisse. C'est d'ailleurs souvent leur banque qui leur apprenait la mauvaise nouvelle quand ils venaient déposer leur recette. Des faux billets, surtout ceux de 20 et 50 € qui sont les plus faciles à écouler, il y en a régulièrement qui circulent à Castres comme ailleurs. Mais là les plaintes devenaient trop récurrentes pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche. Les policiers ont donc demandé au parquet l'ouverture d'une information judiciaire afin de pouvoir mener des investigations plus importantes. Et cela a porté ses fruits. En lien avec les autorités européennes, puisque la fausse monnaie ne s'arrête évidemment pas aux frontières françaises, ils ont réussi à identifier quatre personnes, trois hommes et une femme, sur Castres qui pourraient être impliqués. Et le 18 septembre dernier, les enquêteurs sont allés les interpeller simultanément dans leurs différents domiciles. Chez l'un d'eux, un homme de 24 ans, de nationalité Marocaine affirmant ne pas parler un mot de français, déjà connu des services de police, ils ont découvert 3 000 € en faux billets de 50 et de 20 ainsi que 500 grammes de résine de cannabis. Du cannabis également découvert au domicile du second, un Castrais de 53 ans. Quand aux deux autres suspects, un homme et une femme, ils ont finalement été mis hors de cause et remis en liberté.
Le moins que l'on puisse dire c'est que durant leur garde à vue, les deux complices n'ont pas été très bavards reconnaissant à peine la détention de ces faux billets. Un mutisme qui laisse entendre l'existence d'un réseau plus important. En attendant les suites de l'enquête qui intéresse aussi la PJ de Toulouse maintenant, ils ont été mis en examen pour «détention en vue de mise en circulation de fausse monnaie» et placés en détention. Une autre information judiciaire a été ouverte au sujet des stupéfiants retrouvés.
Les commerçants castrais, pourtant sensibilisés régulièrement à la détection de la fausse monnaie par les policiers, devraient donc retrouver moins de faux billets dans leur caisse

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=57146&WS=291720_2501986&WA=13352

vendredi 18 septembre 2015

Des chiens de police au service de la population depuis 50 ans

Le CNFUC, centre national de formation des unités cynotechniques, basé à Cannes-Ecluse, en Seine-et-Marne, forme l'ensemble des chiens et les cynotechniciens de la Police nationale.

Lors de la création, en 1965, les chiens formés par le CNFUC spécialisés dans le sauvetage, la patrouille et le pistage. Avec l'évolution de la délinquance, le centre innove et développe de nouvelles formations pour les chiens-policiers.

Stupéfiants, explosifs, odorologie, armes et munitions

C'est en 1975 que le premier chien dressé à la recherche des stupéfiants, réussi avec succès sa formation. Les chiens spécialisés dans la recherche d'explosifs sont ensuite formés à partir des années 80.
Les années 2000 marquent un nouveau virage dans la spécialisation technique des chiens. L'odorologie, la science des odeurs, devient la spécialité de deux bergers allemands du centre. La recherche d'armes et munitions vient ensuite enrichir le panel de spécialisations qui s'étoffe encore avec la recherche de restes humains et la recherche de billets de banque.
En 2012, pour lutter contre le hooliganisme, la recherche en pyrotechnie et en fumigènes est ajouté au catalogue proposé par le CNFUC.

Les conducteurs cynotechniciens

Ces policiers spécialisés doivent satisfaire à une série de tests de présélection. Tous titulaires, ils partent ensuite en formation avec leur futur chien pendant 3 mois.
Chaque année, une centaine de policiers sont formés par le centre ou dans l'un des centres régionaux sous tutelle du CNFUC. Au cours de cette formation initiale, le policier choisit entre deux modules d'enseignements. « défense/intervention » plus connu sous l'appellation patrouille, ou le module de « recherche/olfaction ».

Le module défense/intervention comprend des enseignements théoriques sur l'anatomie, la morphologie, les soins aux animaux et sur la procédure pénale. Il intègre également des enseignements pratiques comprenant l'obéissance, la conduite du chien et le mordant. A l'issue, le policier devient conducteur cynotechnicien. Il pourra, après 2 ans d'activité, approfondir sa spécialisation et repartir en formation pour accéder au rang de moniteur puis de dresseur.
Le module de recherche/olfaction spécialise le policier et son chien à la recherche de stupéfiants, explosifs, armes et munitions, sur le pistage et la recherche en avalanches, ainsi que les compositions pyrotechniques.
Les qualités olfactives développées et les comportements enseignés sont différents selon les matières.

Le recrutement des chiens

Le chien policier correspond encore trop souvent dans l'esprit du public au seul berger allemand. Or depuis plusieurs années, les recrutements canins ont évolué en raison des multiples capacités que tout chien, quelles que soient ses origines, peut présenter.
Si le chien de patrouille se doit d'être suffisamment imposant et dynamique, les chiens destinés à la recherche peuvent appartenir à tout type de race canine.

Le CNFUC recrute donc des animaux de races variées. Aux côtés des bergers belges dits « malinois » (50% du total) et des bergers allemands (30%), on trouve dorénavant des beaucerons, labradors, flat-coated ou springer spaniels.
Ces chiens, âgés de 10 mois minimum à 2 ans révolus, sont achetés à des éleveurs professionnels, à la SPA ou encore à des particuliers. Même s'ils se font de plus en plus rares, le CNFUC acceptent également les dons (35%).

Au moment de l'achat, les formateurs du CNFUC font passer différents tests aux chiens présélectionnés, destinés à détecter si l'animal possède les qualités physiologiques, morphologiques et caractérielles indispensables à l'accomplissement de ses futures missions. A l 'issue, et pour une période de 4 semaines, ces futurs auxiliaires de policiers doivent démontrer également leurs aptitudes d'obéissance parfaite à l'homme avant de pouvoir accomplir leurs missions, au contact de la population.
C'est suivant les aptitudes qu'ils démontrent, qu'ils sont dirigés vers une formation spécifique et confiés à un conducteur cynotechnicien. Fort de ses nombreuses années d'expériences, le CNFUC exporte son savoir-faire auprès de délégations policières étrangères ou encore à l'occasion des séminaires européens cynotechniques des Forces de sécurité Intérieure.


http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-police
 

5 FEMMES À L'ÉCOLE DE POLICE

jeudi 17 septembre 2015

Cinq CRS blessés en voulant séparer une rixe en centre-ville

Une banale intervention qui tourne au pugilat. Des CRS qui patrouillaient en centre-ville, mardi soir, ont été violemment pris à partie par plusieurs individus. Cinq d'entre eux ont été blessés et quatre ont terminé à l'hôpital. Les faits ont débuté vers 22 h 30, rue du Taur, devant une crêperie. Les policiers se sont retrouvés face à une rixe opposant une vingtaine d'individus. Immédiatement, ils ont décidé de mettre fin à l'embrouille. «Ça part de pas grand-chose», résumait, hier un policier.
Une fois les protagonistes calmés, les CRS ont fait demi-tour, c'est alors qu'ils ont été violemment agressés par un groupe d'une cinquantaine de personnes dont trois particulièrement véhéments. Les fonctionnaires ont été agonis de coups de pied et de coups de poing. L'un des agresseurs a même tenté d'enfoncer une clef de voiture dans le crâne d'un policier.
Dans la confusion, les CRS sont parvenus à alerter leurs collègues en faction dans d'autres secteurs du centre-ville, vite rejoints par des policiers nationaux et municipaux. Ils ont rapidement maîtrisé les individus et les ont interpellés. Dans la bagarre, cinq policiers ont été blessés. Ils souffraient notamment d'entorses à la main ou de luxation du coude. Quatre d'entre eux ont été conduits par les sapeurs-pompiers à l'hôpital Purpan afin d'y recevoir des soins. Ils n'ont pu en ressortir qu'aux alentours de 4 heures du matin et devaient être examinés par un médecin légiste afin de déterminer le nombre de jours d'interruption totale de travail dont ils devaient bénéficier.
«De mémoire, nous n'avons jamais connu une telle violence à Toulouse même, par exemple, un soir de fête de la musique», se désolait, inquiet, un policier témoin de la scène. Les trois individus interpellés, âgés de 20 ans, 25 ans et 38 ans ont été placés en report de garde à vue en raison de leur état d'ébriété avancé.
Hier le syndicat Unité SGP-FO, par la voix de son secrétaire régional, Didier Martinez, a «fermement condamné» ces violences et «dénoncé des conditions de travail de plus en plus dangereuses.»

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/17/2178909-cinq-crs-blesses-voulant-separer-rixe-centre-ville.html

mercredi 16 septembre 2015

Reportage Le Corps D'élite Du GIPN Complet

Les fuyards percutent un policier pour prendre la fuite.

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A Avignon, 3 voleurs présumés foncent avec leur véhicule sur les policiers pour prendre la fuite et percutent l'un d'eux.

A Avignon (84), dans la matinée du 12 septembre 2015, trois personnes circulant dans un véhicule s’emparent du sac à main d’une automobiliste âgée.
A l’issue du vol, un passant témoin de la scène appelle le 17 et indique aux policiers la description des fuyards.
Une patrouille de Police-Secours les retrouve rapidement et les suit.
Les policiers finissant par être distancés, ils se retrouvent soudainement face aux fuyards en s’engageant dans un chemin, situé le long du Rhône.
Afin d’empêcher leur fuite, le chef de patrouille positionne le véhicule de Police au milieu de la route.
Malgré les avertissements des agents adressés au chauffeur, celui-ci poursuit sa route et fonce droit sur l’équipage qui sort rapidement du véhicule.
Sans ralentir, il vient forcer le passage en heurtant la voiture de Police.
Les fuyards renversent néanmoins un agent qui est projeté sur le pare-brise avant de retomber sur le bitume.
A l’issue du choc, la voiture des voleurs étant inutilisable, ils sortent de l’habitacle et prennent la fuite en courant
Rapidement, ils sont rattrapés puis interpellés par une autre patrouille venue en renfort.
Ils sont immédiatement placés en garde à vue.
Le policier victime, fortement choqué, est transporté conscient à l’hôpital pour y subir des examens.
Hors de danger, il souffre d'un traumatisme crânien accompagné d’une entorse aux cervicales et de multiples plaies.
Le 13 septembre 2015, la garde à vue des deux mis en cause était prolongée.
Le troisième suspect, non identifié, reste activement recherché.
Le 14 septembre 2015,  le duo interpellé est déféré devant le parquet où ils sont mis en examen puis écroués.
L’enquête se poursuit.
 

mardi 15 septembre 2015

Le Service Civique dans la police: une reconnaissance institutionnelle valorisante

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Le Service Civique: un engagement dans la société

Grâce à l'évolution du dispositif de Service Civique universel mis en place en 2015, les services de police renforcent leur action et leur engagement auprès de la jeunesse en augmentant le nombre d'offre de mission et en développant l'éventail des missions proposées passant de 5 à 8.
"
214 nouvelles offres en 2015, 284 en 2016 contre 83 missions de Service Civique en 2014

"
Avec pour objectif principal de renforcer la mixité sociale et la cohésion nationale, le Service Civique au sein de la Police nationale permet aux jeunes d'acquérir de nouvelles compétences, de renforcer leurs connaissances des institutions publiques et de recevoir et transmettre le sens des valeurs républicaines.

Les modalités du services civiques propres à la police nationale

Destinée aux jeunes de 18 à 25 ans, pour une durée de 8 mois non-renouvelable à raison de 24h minimum par semaine, cette expérience offre aux volontaires la possibilité de réaliser une mission d'intérêt général au service de la collectivité.
De plus, le contrat d'engagement volontaire donne lieu à une indemnisation de 573.65€ financée par l'agence du Service Civique et l'organisme d'accueil. Dans certains cas, le volontaire pourra éventuellement bénéficier d'une majoration de 106.38€ déterminée sur la base de critères sociaux.

Des conditions d'accès simplifiées

Dans la police, le Service Civique est accessible aux jeunes de nationalité française, ressortissants de l'UE ou de l'espace économique européen.  
"
Aucun pré-requis de formation, de qualification ou d'expérience n'est nécessaire.

"
Le candidat doit néanmoins fournir un certificat médical d'aptitude à la fonction qui pourra lui être délivré par son médecin traitant.
 

Une formation complète

A l'issue d'une formation théorique de 3 jours, le jeune suivra un stage pratique d'une semaine dans les unités du commissariat.
Le Service Civique permet également au volontaire de bénéficier d'une session de formation aux premiers secours dispensée par les sapeurs-pompiers ainsi que d'une formation civique et citoyenne mise en place sur le temps de la mission.

Des missions d'appui et de soutien variées

  • En direction des jeunes
  • Dans les domaines de la sécurité routière au sein des établissements scolaires
  • Au bénéfice des personnes âgées (Opérations Tranquillité Séniors)
  • Des missions polyvalentes de prévention et sensibilisation d'un public large
  • Des missions d'information et d'accompagnement du public
  • Des missions de prévention au bénéfice des personnes victimes, notamment de violences intrafamiliales.
  • Des missions de prévention et sensibilisation des risques élémentaires en montagne.
  • Des missions de prévention à caractère expérimental ou innovant

Deux policiers qui allaient escorter Manuel Valls sanctionnés après un accident

« Le monde à l’envers. » Au sein du service des compagnies motocyclistes de la préfecture de police, c’est l’incompréhension. Voire la colère. Selon nos informations, deux motards ont été récemment sanctionnés pour avoir causé un accident de la route, alors que leur hiérarchie leur avait demandé en urgence d’aller escorter Manuel Valls, à l’époque ministre de l’Intérieur, à l’hôtel de Beauvau.
Le policier le plus grièvement touché (en repos pour blessures en service pendant 12 mois) a reçu un blâme. Son collègue (deux jours d’ITT), lui, s’est vu aviser d’un avertissement au cours de l’été. Des sanctions jugées d’autant plus sévères que le conducteur de la voiture qui leur était rentré dedans était alcoolisé et en défaut de permis au moment des faits. De plus, un des policiers blessés avait reçu un coup de téléphone du ministre pour le soutenir au lendemain de l'accident.

Ils n’ont pas vu la voiture dans l’autre file

L’affaire remonte au 13 janvier 2014. Dépêchés par leur hiérarchie pour aller escorter l’ancien locataire de la place Beauvau, en remplacement d’un fonctionnaire en retard, les deux motards de la division régionale motocycliste ont été victimes d’un accident de la route au niveau de la place Clemenceau (8e).
Alors que le feu tricolore passait au rouge, les deux policiers ont franchi l’intersection sans voir que derrière la première file de voiture arrêtée, un véhicule avait déboîté et était engagé dans l’intersection. Le choc a été très violent, en attestent les témoignages recueillis auprès de policiers qui ont visionné la vidéo de l’accident, captée par les caméras de la préfecture de police.
L’administration a conclu que les policiers avaient respecté « les gestes réglementaires » mais n’avaient pas fait « usage des avertisseurs sonores et lumineux », note un rapport de l’administration. Cette dernière reproche aux deux policiers « des risques inconsidérés » alors qu’ils « avaient encore cinq minutes pour rejoindre le Ministère de l’Intérieur situé à environ deux cents mètres ».

Sentiment d’injustice

Interpellé, le conducteur de la voiture a été placé en garde à vue. A 8 h 05, soit une heure après l’accident, l’individu présentait un taux d’alcoolémie de 0,67 milligramme par litre d’air expiré (le seuil légal est de 0,25 mg par litre d'air expiré). Selon les premières constatations, il était aussi en défaut de permis de conduire. « Pourtant, l’administration a préféré retenir ses déclarations plutôt que celle des policiers qui disent avoir actionné leur deux-tons », soutient un proche des policiers.
Au sein de la compagnie motocycliste de Paris, c’est un sentiment d’injustice qui domine. « Les chefs leur avaient demandé de se dépêcher pour escorter Valls en urgence. Après coup, personne ne le reconnaît. Et surtout, on préfère s’en tenir aux déclarations de l’occupant de la voiture qui avait bu », grogne-t-on.
La vidéo de l’accident passe désormais de main en main dans le service en guise de prévention pour ce type d’accident. « Une file de voiture arrêtée peut cacher une autre voiture. Nous devons redoubler de vigilance », conclut un policier spécialiste des escortes de personnalités.

http://www.20minutes.fr/societe/1687267-20150915-deux-policiers-allaient-escorter-manuel-valls-sanctionnes-apres-accident